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Le projet médical, rédigé par les présidents de la commission médicale d'établissement (CME) de l'hôpital d'Ambert et de la CME de l'hôpital de Thiers, est la trame du projet d'établissement, qui comprend également le projet financier, le projet architectural, et le projet social.
Fruit de nombreuses heures de travail, de nombreuses réunions de concertation, et de nombreux trajets entre Ambert, Thiers et Clermont-Ferrand, il est le reflet de la volonté de l'ensemble des deux communautés médicales du territoire Ambert-Thiers, et prend en compte les souhaits des agents qui assurent le fonctionnement des services hospitaliers.
Ce projet médical a été présenté à l'Agence Régionale de Santé (ARS) et n'a pas soulevé d'objection. Il est maintenant notre fil conducteur pour les cinq années à venir, et c'est l'ensemble des professionnels de santé de chacun de nos deux établissements qui le fera vivre.
Il est présenté ici sous sa forme intégrale (format PDF)
Une adresse mail est disponible ici pour poser des questions qui recevront toutes une réponse dans les plus brefs délais, et l'ensemble des questions-réponses sera affiché sur le site (l'identité des correspondants ne sera pas révélée).
Projet Médical commun
2019-2023 |
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Questions / Réponses |
Le 11/03/2012 19:42, L. Michelle a écrit :
Comment seront pris en charge les frais de déplacements en cas de complication post-opératoire pour un patient ayant consulté à l'hôpital d'Ambert mais ayant subit une intervention chirurgicale en dehors du bassin d'Ambert notamment pour les transports en ambulances et taxis ( sur notre bassin de nombreuses personnes ne conduisent pas).
Madame,
Je viens de contacter la Sécurité Sociale à ce sujet.
En ce qui concerne les complications nécessitant une hospitalisation directe, le transport est pris en charge comme pour toute hospitalisation.
En ce qui concerne les consultations post opératoires entrant dans le cadre du suivi normal post opératoire, c'est à dire avec une fréquence hebdomadaire, bi-mensuelle ou mensuelle:
Les frais de déplacement pouvant rentrer dans le cadre d'une affection de longue durée (ALD) seront pris en charge à 100%, à condition que la prescription du transport soit effective avant le transport (la personne doit être inapte à la conduite pour bénéficier d'un véhicule sanitaire, sinon une participation des frais d'utilisation de son propre véhicule est possible).
Si l'intervention ne rentre pas dans le cadre d'une ALD, mais que les soins sont de longue durée (plus de 6 mois), un protocole de prise en charge à 65% peut être soumis à l'accord de la Sécurité Sociale.
Pour les autres,il n'y a pas de prise en charge particulière, quel que soit l'éloignement des patients.
Je trouve cela dommage, mais c'est sans doute la rançon de la qualité de vie que nous avons en Livradois-Forez: l'éloignement des grands centres nous rapproche de la nature, mais il a des inconvénients. Les personnes ne conduisant pas et qui sont dans ce cas doivent faire appel à la solidarité familiale ou de voisinage, ou profiter des "bons de taxi" délivrés par le Conseil Général, mais en nombre assez faible, je crois.
J'espère que j'ai répondu à votre question
Docteur Olivier Delorme
Président de la Commission Médicale d'Etablissement
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Le 12/03/2012 15:43, B. Christiane a écrit :
A la lecture du projet médical avec la fusion et les différents transferts nous comprenons que Thiers devient le site hospitalier de référence puisque la majorité des activités en MCO et Psychiatrie se concentre sur ce centre hospitalier
Ne pensez vous pas, que comme nous l'observons partout ou se concrétise ce schéma cela va entrainer une fragilisation des services, du centre hospitalier d'Ambert, une diminution des personnels, un allongements des distances entre les usagers et les lieux de prise en charge et par conséquent un surcout notamment pour ceux qui n'ont que de petits moyens ?
Merci d'apporter des réponses à ces questionnements.
Bonjour madame,
Dans le projet médical, seules les interventions lourdes de chirurgie sont prévues à Thiers, qui n'est pas la référence du territoire, mais l'établissement qui draine les deux tiers de la population et dispose des ressources d'anesthésie-réanimation.
La maternité est maintenant soumises aux mêmes règles de présence d'anesthésiste sur place, et le projet médical ne peut donc prévoir sa réouverture...
Les activités de médecine sont les mêmes des deux côtés, avec un plus pour Ambert puisque nous sommes avantagés en Cancérologie et nous avons également beaucoup plus de moyens en gériatrie (court, moyen et long séjour). Nous sommes également très solides en nombre de praticiens hospitaliers de médecine, qui sont tous à plein temps.
Les usagers n'ont donc pas besoin de faire beaucoup de km pour se faire soigner, d'autant que nous nous efforçons de maintenir et de développer la venue de spécialistes à Ambert, pour des consultations et des actes d'endoscopie.
Les déplacements seront en fait très rares, et la plupart du temps pour des hospitalisations, donc remboursés à 100%.
Bien cordialement
Docteur Olivier Delorme
Président de la Commission Médicale d'Établissement
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Le 12/03/2012 15:43, Les Collectifs De Défense Et De Développement Des Services Publics Thiers-Ambert, Et De Marsac-En-Livradois (CDDSP) ont écrit :
A la lecture du projet médical avec la fusion et les différents transferts nous comprenons que Thiers devient le site hospitalier de référence puisque la majorité des activités en MCO et Psychiatrie se concentre sur ce centre hospitalier
1) Concernant le projet de FUSION
Il est écrit page 4 :
« Les deux CME recommandent donc pour des raisons de simplification des décisions et d'atteinte d'une taille critique une fusion des deux établissements de santé… »
La fusion est un outil permettant de réaliser une restructuration entre deux ou plusieurs établissements qui s’allient pour n’en faire qu’un seul (intégration de plusieurs centres hospitaliers, personnes morales distinctes dans une personne morale nouvelle et unique).
En cas de fusion, diverses questions se posent :
- Que devient le patrimoine ?
- Quel devenir pour le personnel ?
- Quel projet social dans le projet d’établissement ?
- Comment seront organisés les budgets ?
- Quel projet de gestion ?
- Quel poids « pèsera » Ambert dans les futures décisions ?
- Qui paiera l’impact financier de la fusion ? (Pour mémoire la fusion Creil Senlis a couté 70 000 euros pour un consultant.)
La fusion est une des modalités de coopération entre les deux établissements, et probablement la plus aboutie. Elle est souhaitée par les deux communautés médicales.
Cependant, elle ne pourra être effective qu'après un processeus de négociations avec l'ensemble des acteurs des deux hôpitaux afin que son orgnisation représente un consensus nécessaire au bon fonctionnemnet du service public hospitalier sur le territoire Thiers Ambert.
Ce n'est qu'une fois ce travail de réflexion abouti qu'il sera possible de répondre à ces questions.
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2) MÉDECINE :
Il est écrit page 5 :
« Le troisième axe fort de la réflexion est la réorganisation des services de médecine en médecine polyvalente et interne,…. »
Il y a actuellement 94 lits pour les deux centres (Thiers (64 lits), Ambert (30 lits) = 94 lits) ,
- Qu’en sera-t-il après la fusion ?
- Avons-nous des garanties de maintien de l’accueil à la même hauteur sur les deux sites ?
Il est à considérer pour bien se comprendre qu'une activité médicale se mesure selon le nombre et le type de pathologies accueillies plutôt que selon le nombre de lits ouverts, qui est un critère insuffisamment pertinent.
Le projet médical commun ne prévoit pas de redéploiement des activités médicales d'un site sur l'autre, mais au contraire le renfort sur chaque site de ces activites qui constituent une réponse de proximité aux besoins de santé de la population.
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3) PSYCHIATRIE :
Il n’y a plus de psychiatre pour adultes sur Ambert depuis 2008. Est- il prévu d’embaucher un psychiatre pour assurer des consultations en psychiatrie adulte à Ambert ?
Les besoins de la population d'Ambert trouve une réponse paramédicale (Infirmier spécialisé en psychiatrie, psychologue, assistant social) gràce aux Consultations Médico-Psychologiques du Centre Hospitalier d'Ambert, et médicale par des consultations de psychiatrie adulte sur le site de Thiers et des consultation de psychiatrie infanto – juvénile sur le site d'Ambert.
Il est très souhaitable d'augmenter l'effectif de psychiatre sur le territoire afin d'assurer une présence médicale physique sur le site d'Ambert. Les postes sont publiés et en attente de candidats. Les recrutements éventuels seront effectués sur un temps partagé entre les deux sites.
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4) URGENCE / SMUR :
Il est écrit page 12 : Il faut donc assurer une dotation H24 séniorisée du SMUR d'Ambert, actuellement sous doté financièrement.
Que se passera t-il si l’ARS n’accorde pas cette dotation ? Dans ces conditions comment pérenniser le SMUR et les urgences ? La mutualisation de la gestion technique des SMUR (page 54) ne présente t elle pas justement le risque que l’ARS supprime l’un des 2 SMUR ?
La mutualisation de la gestion technique est au contraire un argument démonstratif de la bonne intelligence et de la complémentarité entre les deux structures d'urgence de Thiers et Ambert. Il s'agit d'avoir des calendriers communs de renouvellement de véhicules, des modèles d'améngement similaire, des dépannages logistiques.
De fait, le SMUR et les urgences H24 sur le site d'Ambert sont assurés. Ce service fait partie du projet médical, il en est même un socle essentiel pour garantir la conitnuité et la permanence des soins. Il n'est pas prévu au projet médical une réduction de son activité.
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5) CHIRURGIE
Il est écrit :
« L'activité chirurgicale doit être modernisée afin d'atteindre pour l'établissement résultant, les seuils d'activités nationaux actuellement en cours de détermination.. » (Page 6).
« Les deux établissements souhaitent poursuivre une activité chirurgicale adaptée au besoin réel de la population afin de développer la fréquentation des deux établissements. Même si l’activité actuelle dépasse les 1 400 actes classants, les deux établissements souhaitent développer cette activité. » (Page 44).
« La disparition de l'activité chirurgicale des deux établissements sur ce territoire entraînerait de facto la disparition de la médecine spécialisée et par ricochet ne permettrait pas le maintien, de l’offre de soins de proximité dans le territoire, même en médecine générale. » (page 39).
A travers ces 3 phrases ressurgit la menace de la disparition de la chirurgie lourde (sous anesthésie générale) sur le territoire Thiers Ambert. La perte de la chirurgie à Ambert n’étant, nous le craignons, qu’une étape pour affaiblir Thiers afin qu’il n’atteigne jamais les seuils d’activité nationaux….
Au contraire, ces trois phrases insistent sur la volonté de conforter la chirurgie lourde sur le territoire Ambert-Thiers, le but étant bien de traiter les patients qui souhaitent être opérés par nos chirurgiens du GCS dans les conditions réglementaires de sécurité et de qualité des soins.
Nous savons que les implantations de médecins généralistes dépendent bien souvent de la présence, à proximité, d’un plateau technique (chirurgical) bien plus que des conditions d’accueil que peuvent mettre en place les communes. Dans ces conditions il y a fort à craindre qu’un effet induit de ces décisions soit une désertification de notre territoire en termes de médecine de proximité.
Le plateau technique est bien maintenu à Ambert comme à Thiers, ce sont les actes qui sont répartis entre les deux plateaux techniques en fonction de leur difficulté technique et des risques pour le patient.
Ce que réclament les médecins généralistes ce sont bien des consultations de spécialistes sur place et un retour rapide en post opératoire sur place, mais absolument pas un geste opératoire sur place.
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Nous savons que les implantations de médecins généralistes dépendent bien souvent de la présence, à proximité, d’un plateau technique (chirurgical) bien plus que des conditions d’accueil que peuvent mettre en place les communes. Dans ces conditions il y a fort à craindre qu’un effet induit de ces décisions soit une désertification de notre territoire en termes de médecine de proximité.
Le plateau technique est bien maintenu à Ambert comme à Thiers, ce sont les actes qui sont répartis entre les deux plateaux techniques en fonction de leur difficulté technique et des risques pour le patient.
Ce que réclament les médecins généralistes ce sont bien des consultations de spécialistes sur place et un retour rapide en post opératoire sur place, mais absolument pas un geste opératoire sur place.
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6) Quels sont les objectifs à terme, avec le CH de Vichy ? (Hospitalisation à domicile (HAD) avec le centre hospitalier de Vichy, idem pour la maternité et la pédiatrie (page 8, 9,43) idem pour la médecine générale (page 21, 22 et 27) ou encore pour les unités de soins intensifs cardiologie endoscopie (page ‘41) )
Ne serait-ce pas une future absorption par Vichy ? Qui ne dirait pas encore son nom ?
Il n'est nullement question dans le projet médical d'une fusion avec le Centre Hospitalier de Vichy.
Le Centre Hospitalier de Vichy est un partenaire essentiel des centres hospitaliers du bassin de santé. C'est grâce à cette collaboration que l'activité d'HAD ouvrira le 02 Avril 2012 sur le site d'Ambert, et qu'elle a déjà ouvert en Avril 2011 à Thiers.
Cette collaboration est donc réalisée dans le meilleur intérêt des patients, et avec des avantages équitables entre les centres hospitaliers partenaires.
Par ailleurs, c'est par la collaboration entre hôpitaux publics que ce projet médical pourra s'exéuter pleinement.
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7) Quelle gratuité des soins :
Cette fusion et plus généralement la concentration des spécialisations sur des centres géographiques de plus en plus éloignés de notre territoire entraînent une augmentation des frais de transport.
Or l’assurance maladie vient de décider de ne plus prendre en charge certains frais de transport y compris en ambulance. Comment les habitants de nos territoires reconnus comme fragiles socialement pourront-ils faire face à ces dépenses supplémentaires, en contradiction évidente avec le principe d’égalité d’accès aux soins et de péréquation entre territoires ?
Le projet médical ne vise pas la diminution de la réponse de spécialité sur le site d'Ambert.
Au contraire, à l'exemple du projet d'imagerie médicale qui prévoit la continuité par l'hôpital public de l'activité de mammographie à compter de Juillet prochain, ou bien encore l'installation soumise à l'autorisation de l'ARS d'un scanner, le projet médical prévoit de favoriser le maintien ou l'installation de spécialiste sur le site d'Ambert.
Pour ce qui de la chirurgie, les consultations spécialisées sont prévues en augmentation quant au temps consacré ou au nombre de spécialités. Pour ce qui est de la chirurgie lourde, bien avant ce projet médical, la fuite des patients vers d'autres établissements de soins générait déjà les frais de transport cités. Le projet médical ne modifie pas cette sitution.
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Les consultations spécialisées (gastroentérologie, dermatologie, cardiologie etc….) sont-elles données par des spécialistes ne pratiquant pas de dépassement d’honoraire (secteur 1) ?
Ces consultations sont disponibles dans les deux secteurs conventionnels, selon le secrétariat de chirurgie.
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Les conventions passées avec les cliniques privées garantiront-elles la prise en charge des soins (application des tarifs du secteur 1 sans dépassement d’honoraire) ?
Dans les conventions visant l'actiivité post - opératoire, nous ne garantissons pas aux établissements privés un apport de clientèle, nous nous engageons à accueillir rapidement en post-opératoire les patients du secteurs qui seront librement allés se faire opérer chez eux.
Mr le Directeur Guilhem ALLEGRE & Docteur Olivier Delorme
Président de la Commission Médicale d'Établissement
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Le 18/03/2012 11:08, L. Michelle a écrit :
Pouvez vous être plus précis sur les actes ambulatoires qui se font et pourraient se faire au bloc opératoire du centre hospitalier d'Ambert ainsi que le nom des professionnels qui interviennent ou sont appelé à intervenir dans le cadre du projet médical
Merci.
Madame,
Les actes ambulatoires se font sur une journée.
Ils ont été répertoriés sur une liste qui a été fournie à l'ARS, sur la base des actes qui se pratiquaient à Ambert au cours des années précédentes, et en concertation avec l'anesthésiste (Docteur Fadi Abdo), le chirurgien (Docteur Saad Abdo) et le médecin responsable du codage des actes (Docteur Philippe Roseau); par essence ce sont des actes sans risque de complication, soit de chirurgie viscérale, soit de chirurgie orthopédique, soit de chirurgie gynécologique, soit de chirurgie urologique.
Ce sont les chirurgiens et gynécologues du groupement de coopération sanitaire Ambert-Thiers qui interviendront. Actuellement il s'agit des docteurs Varga, Lambert, et Bojanic pour la chirurgie viscérale, et des docteurs Nohuz et Champel pour la gynécologie.
Docteur Olivier Delorme
Président de la Commission Médicale d'Etablissement
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Le 18/03/2012 11:07, L. Michelle a écrit :
La lecture du projet médicale nous enseigne que le bloc opératoire consacrera son activité à l'ambulatoire en dehors de vacation dehors de vacation d'imageries médicales (endoscopie)
Pour sortir des généralités et comprendre pratiquement comment ca marche quels sont nominativement les médecins qui interviennent en endoscopie et leur champs d'action.
Madame,
L'endoscopie n'est pas une technique d'imagerie (comme le sont la radiographie , le scanner et l'IRM) mais une technique d'exploration de cavités ou de "conduits" naturels.
On peut citer la gastroscopie (estomac), la coloscopie (colon), la cystoscopie (vessie), la bronchoscopie (bronches et poumons).
Le but est de voir l'intérieur des organes, et de pratiquer des biopsies lorsqu'on découvre des lésions.
Les intervenant sont donc les gastro-entérologues (Dr Lhopital, Dr Michalet, Dr Genes, Dr Bouculat), urologues (du Groupement de Coopération Sanitaire Ambert-Thiers), et pneumologues (DR Roux).
Docteur Olivier Delorme
Président de la Commission Médicale d'Etablissement
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Le 24/03/2012 21:31, D. Yvette a écrit :
A la place de la chirurgie générale, vous dites développer la chirurgie ambulatoire à l'hôpital d'Ambert, or dans le rapport Vallencien, sur la fermeture des 113 blocs opératoires (page 17) il est dit: "La chirurgie ambulatoire, souvent proposée par les Agences Régionales de l'Hospitalisations pour ne pas fermer brutalement un bloc opératoire est un pis aller, ce que reconnaissent volontiers les directeurs d'agences les plus lucides sur l'avenir de la chirurgie dans les hôpitaux de proximités.
Là ou un service de chirurgie est en perte de vitesse, l'ambulatoire qui réclame une organisation parfaite n'a pas sa place' en dehors d'éventuelles vacations digestives ou d'ophtalmologie."
Qui croire? Le professeur Vallencien ou le projet médical d'établissement d'Ambert?
Bonjour,
Le "Rapport Vallencien" date maintenant de six ans.
Ce rapport a fait beaucoup de bruit lors de sa publication, mais personne n'en entend plus parler depuis; ni les médecins du territoire, ni l'ARS n'en ont fait mention au cours des nombreuses réunions de travail concernant le projet médical.
Ce qui est mis en avant dans notre projet médical, ce sont les besoins de la population d'Ambert et des environs, auxquels nous nous efforçons de répondre en fonction des moyens que nous avons.
Ce sont ces besoins de santé que nous avons considérés, nous, les acteurs de terrain, et non les conclusions du rapport Vallencien, dont l'auteur n'a aucun rôle à jouer dans la gestion de notre territoire de santé Ambert-Thiers.
Docteur Olivier Delorme
Président de la Commission Médicale d'Etablissement
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Le 26/03/2012 11:07, L. Michelle a écrit :
Avez-vous une réelle définition de ce qu’est un acte classant tel que l’entend le ministère de la santé ?
Quels actes seront comptabilisés comme actes classant sur le site d'Ambert maintenant qu’il ne se pratique plus de chirurgie sous anesthésie générale ?
Pour essayer de comprendre pouvez-vous expliquer :
Comment sont organisés les budgets entre les 2 centres hospitaliers... ?
Quelles s retombées financières dans le cadre du post opératoire alors que l'acte chirurgical lourd (donc acte classant) a été réalisé sur un hôpital ou une clinique qui bénéficie de l'enveloppe financière liée à cet acte chirurgical sans assumer les soins postopératoires
Merci de me répondre
PS ; le site de l’hôpital est il toujours en panne, je ne trouve pas les réponses à mes questions précédentes (je les ai toutefois reçues personnellement par email ce jour)
Bonjour,
Un acte "classant"s'entend comme un acte d'une certaine lourdeur chirurgicale minimale, qui rentre dans une liste établie par les services de tutelle. L'appendicectomie, par exemple, n'en fait pas partie.
Dans la comptabilisation des séjours "validants" il avait été question de ne prendre en compte de surcroit que les hospitalisations d'un certain nombre de jours, associées à un acte "classant", ce qui éliminait de facto la chirurgie ambulatoire. Mais je vous rappelle que cette prise en compte des actes "classants" n'a été qu'évoquée par quelques bureaucrates il y a plus de cinq ans, mais jamais utilisée pour argumenter de la fermeture de quelque bloc que ce soit. Il n'y a aucun texte réglementaire à ce sujet.
Les budgets de chaque centre hospitalier Ambert ou Thiers sont indépendant. Thiers et Ambert, bénéficiant d'une direction commune, mutualisent un certain nombre d'agents ou de médecins (administration, personnel de bloc, cadre de radiologie par exemple, liste non exhaustive) et chaque hôpital qui "emprunte" à l'autre un membre de personnel doit reverser la quote part de la rémunération du temps de travail à l'établissement d'origine.
Dans le cadre du post-opératoire, il existe un code spécifique "soins post-opératoires" qui est appliqué à chaque patient, en plus des codes liés aux différentes maladies intercurentes dont le patient peut être atteint. L'acte opératoire lui-même est logiquement codé par l'établissement qui l'a effectué.
P.S.
Le site de l'hôpital n'est pas en panne, mais il faut tenir compte d'une certaine inertie dans la réactivité aux questions, liée à la nécessité pour l' informaticien et moi-même de gérer les affaires courantes. Les réunions de travail sont également nombreuses, et nous avons droit à des congés, que nous prenons...
Docteur Olivier Delorme
Président de la Commission Médicale d'Etablissement
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Le 07/04/2012 09:59, F. Daniel a écrit :
Un membre de ma famille doit passer une mammographie le dernier semestre 2012 (septmbre ;octobre) selon l envoie de l'ardoc
selon mes informations le cabinet de radiologie d' ambert arrête son activite fin juin l'hopital d'ambert sera t'il equipé comme prévu pour assurer la releve ?
Bonjour,
L'hôpital y travaille en ce moment, c'est un de nos objectifs prioritaires.
Docteur Olivier Delorme
Président de la Commission Médicale d'Etablissement
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Le 28/04/2012 16:06, L. Michelle a écrit :
Objet : médecin généraliste, renouvellement de traitement et consultations.
Il y a quelques jours je posais sur le site la question suivante :
« Suite au départ du généraliste de Vertolaye je suis toujours à la recherche d'un médecin traitant pour renouveler des traitements pour des pathologies demandant entre autre des analyses sur lesquelles
j ai déjà du retard...
Bien que non prévu au projet médical est-il possible que l'hôpital d'Ambert assure la permanence en attendant une relève à Vertolaye dont la pharmacienne se démène pour trouver une solution
Merci de répondre assez rapidement il me reste des médicaments pour 15jours
Pour info j'en suis à la recherche du 5 éme généraliste depuis notre installation en 2005 sur le bassin d'Ambert et je ne suis pas la seule dans cette situation. Comment dans ce contexte se soigner correctement ????? la proposition de demander à l’hôpital public d'assurer cette mission ne serait-elle pas une solution ???? »
En ce qui me concerne je suis allée ce jour aux urgences et le nécessaire a été fait, merci à tous
Reste la question concernant de demander à l’hôpital public d’assurer OFFICIELLEMENT la mission des médecins généralistes face à la pénurie existante…
Cette pénurie va s’accentuer dans les mois qui viennent si le dernier généraliste de la vallée fait légitimement valoir ses droits à la retraite…. J’ai autour de moi des gens désarmé qui ne savent pas où aller consulter et sont très inquiets…
Cordialement
Bonjour,
Les urgences peuvent effectivement assurer un dépannage exceptionnel, mais il faut impérativement que cela reste effectivement exceptionnel pour deux raisons:
1/ la sécurité sociale demande un médecin référent pour chaque patient, qui ne peut pas être un urgentiste.
2/ la prise en charge d'un patient que l'on ne connait pas, même pour un renouvellement d'ordonnance, prend environ une demi-heure (il est donc nécessaire d'amener avec vous votre dossier médical, à
demander à l'ancien généraliste, pour faciliter la réflexion de l'urgentiste et minimiser les risques de contre-indication).
Pour cette dernière raison, si les urgences font face à un afflux de patients, il est possible que le temps d'attente soit un peu plus long que prévu...
Aucune substitution officielle d'une carence de généraliste par les hôpitaux n'est actuellement envisagée par les tutelles, hors créneau "nuit profonde" c'est à dire entre minuit et 8h00, et uniquement pour des soins urgents (soit en moyenne 5 appels par nuit dans le Puy-de-Dôme)
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Président de la Commission Médicale d'Etablissement
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